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Police Municipale de Nice : maigre bilan après deux soirs de couvre-feu pour mineurs.

09 Décembre 2009

Aucun mineur de moins de 13 ans n'a été arrêté à Nice au cours des deux premières nuits de couvre-feu, simple mesure  "préventive" selon la municipalité UMP mais "honteuse" pour l'opposition.

Le dispositif instauré par le ministre de l'Industrie et maire de Nice, Christian Estrosi, doit être appliqué jusqu'au 31 mars prochain, entre 23h00 et 05h00 les nuits de mardi, vendredi, samedi, ainsi que pendant les vacances scolaires.

Il a justifié sa décision par un souci de "prévention de la délinquance et de protection des personnes fragiles et vulnérables".

Le couvre-feu est entré en vigueur vendredi et, dimanche matin, la police municipale, chargée de ces contrôles ciblés, et la mairie ont confirmé qu'aucun mineur de moins de 13 ans non accompagné n'avait été arrêté.

Le plus jeune homme contrôlé dans la nuit de vendredi à samedi par la patrouille suivie par Reuters était âgé de 15 ans et a produit des papiers d'identité en règle.

"On ne part pas à la chasse aux mineurs, ce soir vous n'aurez rien de spectaculaire", avait prévenu un policier avant d'entamer sa première mission.

Des syndicats de policiers ont fait valoir que le manque de moyens rendait inapplicable le couvre-feu.

"Cette opération n'est pas répressive mais préventive", souligne Benoît Kandel, premier adjoint au maire de Nice.

"Elle est destinée à protéger les personnes vulnérables et à identifier les parents qui abandonnent leurs enfants sur la voie publique pour mieux les aider, c'est tout", ajoute-t-il.

L'arrêté municipal précise que les enfants non accompagnés arrêtés dans la rue la nuit seront ramenés chez leurs parents par la police.

En cas de récidive, les familles s'exposent à une contravention de 35 euros et, au-delà, à une suppression d'aides municipales comme, par exemple, de l'allocation pour garde d'enfants.

"C'est une mesure grotesque, honteuse par l'image de la ville, un coup de com' à quelques semaines des régionales, rien de plus", déplore Marc Concas, conseiller général socialiste des Alpes-Maritimes.

A ses yeux, "Christian Estrosi perd son sang-froid" à trois mois des élections régionales.

"Curieusement dans ce genre d'affaire, on ne dispose jamais de chiffres précis sur le succès ou sur l'échec de telles opérations qui selon moi ne servent à rien", raille-t-il.

Source : L'Express

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